Vous suivez l’avancée de notre gros chantier mais nous ne vous avons pas encore raconté la façon dont nous l’avons anticipé pour veiller le plus possible à la biodiversité forcément chahutée le temps des travaux (comme elle l’a été lorsqu’ont été construites chacune de nos maisons !) Nous avons anticipé ces difficultés en plantant il y a 3 ans une haie de plusieurs centaines de mètres en bordure de champ pour servir de refuge aux animaux (photo). Dans le même esprit, nous avons retiré un massif de bambou plusieurs mois avant le début des travaux pour ne pas risquer d’avoir à le faire au moment de la reproduction des oiseaux ou en plein hiver, lorsqu’il ne faut pas que nos compagnons ailés s’épuisent à refaire leur nid.De manière générale, nous avons limité au maximum le nombre d’arbres abattus et comptons au contraire en planter beaucoup. Par ailleurs, dans le cadre des travaux, nous avons prévu des nichoirs, un bassin pour récolter l’eau des toitures afin d’offrir aux insectes, oiseaux et autres animaux un point d’abreuvement à notre époque où la sécheresse est de plus en plus prononcée une grande partie de l’année.Résultat : notre jardin en permaculture et nos terres (bio) regorgent de petites bêtes. De nombreux oiseaux, chouettes, chauves-souris, etc. vivent chez nous, signe du bon équilibre environnemental du lieu.Une idée pour participer vous aussi à préserver la biodiversité : laissez une bande de gazon non tondue dans votre jardin, elle servira de refuge à une foule de petites bêtes bien précieuses pour l’équilibre de vos écosystèmes !