Dès sa naissance, Claire a connu des tas de petits et grands maux de santé, difficiles à accepter et à comprendre d’abord, mais qui ont trouvé leur sens peu à peu lorsqu’elle a compris ce que signifiait « offrir ses souffrances au Seigneur ». Dès lors, elle les a toujours vécus comme autant d’occasion d’une plus grande union avec Dieu et avec ses frères en humanité.

« Je [ne] veux pas lui offrir, je [ne] veux pas qu’il ait mal au ventre à ma place. »

(à 4 ans, à sa maman qui l’invitait à offrir son mal et sa douleur à Jésus)

« J’ai une sciatique, moi aussi. T’affole pas, ma pauvre vieille, je te répète qu’il y a la Providence ! »

(le 21 mai 1971, à 17 ans)

 « Si ça rate, ça ne sera pas trop dur, car je saurai qu’on aura essayé l’opération qui pour moi est le sauvetage. Mais, de toute façon, j’essayerai d’agir en chrétienne et en digne fille de mes parents. Et si ça rate, on trouvera bien autre chose? Je souhaite que maman ne se fatigue pas trop, que vous ne vous fassiez pas de souci et que vous ayez confiance. Ca me ferait plaisir que vous écriviez à oncle J… de dire sa Messe pour moi le jour de l’opération. Je serai bien protégée ainsi, non? »

(le 3 août 1971, à 17 ans, à ses parents, la veille d’être opérée du dos)

« Je savais qu’il allait m’arriver quelque chose, mais si c’est seulement une petite grippe, ce n’est vraiment pas grand-chose… »

(janvier 1975, à 21 ans, juste après le début de sa dernière maladie)